La filière automobile est confrontée à des évolutions réglementaires structurantes. En premier lieu, les normes de dépollution qui s’appliquent aux véhicules légers entérinées par la commission européenne. Cette réglementation limite progressivement les émissions de CO2 jusqu’à les interdire en 2035. En conséquence, les acteurs de la filière doivent s’adapter en un temps court pour produire des véhicules électriques faisant appel à de nouvelles compétences et de nouveaux process. La filière est également confrontée à la concurrence féroce des nouvelles marques chinoises qui ont décidé de conquérir le marché européen.

Des perturbations conjoncturelles sont également à prendre en compte, comme la volatilité des prix des matières premières et la hausse du coût de l’énergie, dont les impacts se font sentir depuis les fabricants jusqu’aux sous-traitants. Les modèles économiques des entreprises sont remis en cause du fait de la dégradation de leur rentabilité. Ces hausses de coûts ainsi que l’inflation générale impliquent d’ailleurs une augmentation des prix des véhicules neufs notamment des véhicules électriques.

Concernant le marché automobile, les volumes d’immatriculations de voitures neuves restent inférieurs à ceux de 2019 en Europe (de l’ordre de -10%) et le niveau de production de véhicules en France reste inférieur à celui d’avant crise. Cependant, on constate une augmentation des immatriculations en 2023 par rapport à 2022 (augmentation de 16% en France sur les 8 premiers mois 2023 par rapport à la même période en 2022). Cette dynamique pourrait malheureusement s’inverser en 2024 du fait de la baisse croissante des commandes de véhicules neufs constatée depuis le début de l’année. Enfin, un changement profond des usages et l’arrivée de nouvelles solutions de mobilité déplacent les équilibres de la filière.

Pour autant cette mutation pourrait être source d’emplois. Différentes opportunités ont été identifiées, ces nouveaux marchés pourraient, d’ici 2035, représenter plusieurs centaines de milliers d’emplois en Europe.

Pour s’adapter à ces mutations, les entreprises ont besoin d’investir et d’innover massivement. Pour ce faire, des dispositifs d’accompagnement rapides et simples sont mis en place conjointement par l’Etat et la région pour développer les solutions de mobilité de demain.

1. Présentation de la filière

En Bourgogne-Franche-Comté, la filière automobile se caractérise par une très forte concentration autour de quelques grands constructeurs. Auprès d’eux gravite une chaîne d’approvisionnement constituée de sous-traitants, de fournisseurs et de prestataires de services, participant à la fabrication de ces véhicules. Ainsi, la filière se décompose en sept segments :

  • la construction automobile,

  • la fabrication d’équipements automobiles (système de direction, d’échappement, carosserie, etc.)

  • la fabrication de biens intermédiaires (composants électroniques, mécanique industrielle, etc.) constituent sa colonne vertébrale.

Ces trois activités représentent la majorité des établissements et de l’emploi de la filière. À celles-ci, s’ajoutent des activités en amont de la chaîne de production, comme :

  • le commerce intra-filière,

  • l’ingénierie,

  • la fabrication de biens d’équipements,

  • le transport.

2. Conjoncture

L’emploi dans la filière automobile

Fin juin 2023, 37 916 salariés permanents et 6 382 intérimaires travaillent dans la filière automobile

En Bourgogne-Franche-Comté, 37 916 salariés travaillent dans la filière automobile à la fin du 2e trimestre 2023. À ces salariés permanents s’ajoutent 6 382 intérimaires. Les effectifs de la filière connaissent une baisse annuelle de 3,2 % entre fin juin 2022 et fin juin 2023 dans l’ensemble des activités qui varie de 6,4 % dans les travaux d’études, de conception et d’analyse à -10 % dans les activités de transport-logistique.

La répartition sur le territoire Bourgogne-Franche-Comté est très inégale, 43 % des salariés sont concentrés dans le département du Doubs.

Tableau 1 | Evolution de l’emploi salarié dans la filière automobile

Juin 2023
Etablissements (nb) Emploi salarié permanent Emploi intérimaire Emploi total
Effectifs Evolution annuelle (en %) Effectifs Evolution annuelle (en %) Effectifs Evolution annuelle (en %)
Ensemble de la filière 363 37 916 −3.2 6 382 12.8 44 298 −1.2
Construction automobile 11 9 488 −5.3 1 578 −4.4 11 066 −5.2
Fabrication d'équipements automobiles 112 13 080 −3.3 2 932 20.7 16 012 0.3
Fabrication de biens intermédiaires 154 9 986 −3.1 1 523 22.9 11 509 −0.3
Commerce intra filière 25 2 437 3.3 152 10.0 2 589 3.7
Etudes, conception, analyse 24 1 204 6.4 34 0.6 1 238 6.2
Fabrication de biens d'équipements 26 1 088 −2.9 71 −33.0 1 159 −5.5
Transport et logistique 11 633 −10.0 93 46.9 726 −5.2
Sources : Urssaf, Dares.
Champ : périmètre provisoire en 2020 (établissements présents en 2018 avec prise en compte des fermetures et des reprises)

Lecture : A fin juin 2023, la filière automobile en Bourgogne-Franche-Comté emploie 37 916 salariés hors intérim. Les effectifs intérimaires s’élévent à 6 382. Dans l’ensemble de la filière, l’évolution annuelle était de -1,2 % (de fin juin 2022 à fin juin 2023).


Carte 1 | Evolution de l’emploi par département


Le recours à l’activité partielle

💬 Les informations sur le recours à l’activité partielle rendent compte des difficultés de production des entreprises de la filière :

  • ce dispositif vise à éviter les licenciements économiques ❨protection de l’emploi❩ et à adapter les heures travaillées aux variations de l’activité des entreprises ❨flexibilité du travail❩. Le suivi de la consommation d’activité partielle permet de quantifier les effets de ces variations d’activité sur l’emploi, ce qui vient enrichir les constats qui peuvent être faits sous l’angle des indicateurs financiers.

  • les autorisations d’activité partielle permettent d’avoir une vision prospective sur la santé économique des entreprises car elles traduisent les anticipations des employeurs sur l’activité à venir. Lorsque les établissements d’un secteur d’activité rencontrent des difficultés, les autorisations d’activité partielle progressent. Quand la situation s’améliore, elles diminuent.

Suivi de la consommation d’activité partielle

Guide de lecture

Un recours important au dispositif se traduit par :

  • une augmentation du nombre de salariés indemnisés au titre de l’activité partielle

  • une part significative de salariés indemnisés au moins égale à ce que représente la filière dans la région

  • une augmentation du taux de consommation ❨rapport entre heures consommées/ heures autorisées❩

Au 2e trimestre 2023, le recours à l’activité partielle est inférieur à celui enregistré au 2e trimestre 2022. D’après les données provisoires, le nombre de salariés indemnisés diminuerait : en moyenne, près 1 927 salariés auraient été placés en activité partielle pour un total de 127 628 heures indemnisées ❨soit environ 317 emplois en équivalent temps plein❩.

Tableau 2 | Indicateurs de suivi mensuel

Année 2022 Année 2023
avr.-22 mai-22 juin-22 avr.-23* mai-23* juin-23*
Indemnisations
heures indemnisées/heures autorisées 16.0 6.3 36.9 16.4 1.6 1.8
Taux de consommation
Etablissements indemnisés 72 61 67 42 27 26
Heures indemnisées 140 847 53 734 305 074 104 097 10 188 13 343
Salariés indemnisés 7 130 3 104 7 522 3 926 782 1 073
% salariés indemnisés/salariés secteur 18.0 7.8 19.0 10.3 2.0 2.8
Source : DGEFP-Dares, traitements Dreets BFC
* Avertissement : les consommations de l'activité partielle sont provisoires et susceptibles d'être révisées en raison des remontées tardives des entreprises ; celles-ci ayant 6 mois pour demander leur indemnisation.

Lecture : Au mois de juin 2023, 26 établissements ont eu recours à l’activité partielle et près de 1 073 salariés ont été indemnisés pour un total d’environ 13 343 heures chômées. Cela représente en moyenne 12 heures chômées par salarié.


Graph 1 | Salariés indemnisés au titre de l’activité partielle

Lecture : Au mois de juin 2023, près de 1 073 salariés de la filière automobile ont été indemnisés au titre de l’activité partielle.

Le recours au dispositif dans les prochains mois

Guide de lecture

Des prévisions moins favorables de l’activité économique se traduisent par :

  • une augmentation du nombre de salariés autorisés dans les prochains mois.

Graph 2 | Autorisation d’activité partielle dans la filière automobile

Lecture : Au 31 octobre 2023, 17 056 salariés travaillant dans le secteur la filière automobile sont couverts par une demande d’activité partielle.

Avertissement : le nombre de salariés effectivement placés en activité partielle peut s’avérer in fine inférieur si, en fonction de leurs besoins réels, les entreprises ne placent dans cette situation qu’une partie du nombre de salariés autorisé par l’administration. Seules les demandes d’indemnisation (DI) déposées chaque mois par les entreprises permettent de déterminer le recours effectif à l’activité partielle. (cf. Graph 1).


Graph 3 | … tous secteurs confondus

Lecture : Au 31 octobre 2023, en Bourgogne-Franche-Comté, 26 781 salariés sont couverts par une demande d’activité partielle.

Avertissement : le nombre de salariés effectivement placés en activité partielle peut s’avérer in fine inférieur si, en fonction de leurs besoins réels, les entreprises ne placent dans cette situation qu’une partie du nombre de salariés autorisé par l’administration. Seules les demandes d’indemnisation (DI) déposées chaque mois par les entreprises permettent de déterminer le recours effectif à l’activité partielle. (cf. Graph 4).


Les mouvements de main d’oeuvre

💬 Les indicateurs de mouvements de “main d’oeuvre” rendent compte du besoin en emploi des entreprises :

  • le suivi et l’analyse des embauches permet d’appréhender les besoins et l’évolution des pratiques d’embauches des employeurs.

  • le suivi des sorties et l’analyse des motifs permet de mieux comprendre les causes liées à ces départs ❨ex: retraite, démission, licenciement économique❩.

Champ de l’étude : secteur privé hors agriculture, intérim et particuliers employeurs.

Les volumes d’embauches

Au cours du 1er semestre 2023, 2 455 contrats de travail (CDD, CDI) ont été signés dans la filière automobile, autant qu’en 2021 à la même période. Les embauches sont moins nombreuses qu’en 2019 où 2 767 contrats avaient été signés.

Graph 4 | Evolution des embauches (CDD, CDI) en cumul depuis le 01/01

Lecture : depuis le 1er janvier 2023, 2 455 contrats (CDD, CDI) ont été signés dans la filière automobile.


Evolution des embauches en CDI

Guide de lecture

Les indicateurs proposés ici visent à aider à la réflexion sur les problématiques suivantes :

  • les pratiques d’embauches évoluent-elles ?

  • les difficultés de recrutement liées au secteur poussent-elles les établissements à proposer davantage de CDI ?

  • existe-t-il une différence entre les activités du secteur ?

Dans la filière automobile, le volume d’embauches en CDI est en-deçà de son niveau d’avant-crise : 1 737 contre 1 975 à la même période en 2019. Les embauches en CDD sont inférieures à leur niveau 2019. La part des CDI dans les embauches est stable : 71 % au 1er semestre 2023.

Les embauches en CDI sont majoritaires dans la fabrication d’équipements automobiles. La part des CDI s’élève désormais à 75 % des recrutements au 1er semestre 2023 contre 74 % à la même période 2019.

Dans les activités de fabrication de biens intermédiaires, la part des CDI parmi les recrutements au 1er semestre 2023 est de 55 % contre 63 % durant la même période en 2019. Les embauches en CDI sont majoritaires et reculent depuis la période d’avant-crise sanitaire.

Graph 5 | Volume et part de CDI parmi les embauches au 1er semestre

Lecture : au cours du 1er semestre 2023, 1 737 CDI ont été signés dans la filière automobile, soit 71 % des embauches.


Un recours plus marqué au CDI

Guide de lecture

Les indicateurs proposés ici visent à aider à la réflexion sur les problématiques suivantes :

  • les embauches en CDI sont-elles plus fréquentes dans la filière comparativement au secteur industriel ?

Au cours du 1er semestre 2023, 71 % des salariés nouvellement embauchés ont signé un CDI contre 54.4 % dans l’industrie régionale.

Graph 6 | Part des CDI dans les embauches (au 1er semestre 2023) : comparaison avec le secteur industriel

Les départs de salariés

Au cours du 1er semestre 2023, environ 2 887 salariés ont quitté la filière automobile. Ces départs sont aussi nombreux qu’avant la crise. Ils représentent près de 8 % des effectifs, autant que l’an dernier.

Graph 7 | Evolution des sorties (CDD et CDI) en cumul depuis le 01/01

Lecture : au cours du 1er semestre 2023, la filière automobile enregistre 2 887 départs.


Les ruptures de contrat et fins de CDD

Guide lecture

Objectifs des indicateurs proposés :

  • combien de contrats sont arrivés à terme ? comment anticiper ces fins de contrat pour maintenir les salariés dans une dynamique emploi et favoriser leur accès à l’emploi durable ?

  • la part des contrats précaires ❨CDD inférieur à 1 mois❩ augmente-t-elle ?

  • le volume des ruptures de contrat de travail augmente-t-il ?

Dans la filière automobile, la majorité des départs des salariés au 1er semestre 2023 font suite à une rupture de contrat de travail. Le recours au CDD est relativement moins important comparativement à la même période en 2019. La durée des CDD s’est réduite car la part des CDD<1 mois parmi ceux arrivés à terme a augmenté.

Dans la fabrication d’équipements automobiles, le recours au CDD recule, leur durée s’est réduite.

Les CDD<1 mois parmi les CDD arrivés à terme ont en proportion augmenté dans les activités de fabrication de biens intermédiaires.

Graph 8 | Rupture de contrat de travail et fins de CDD

Graph 9 | Comparaison entre sous-secteur

Les motifs de rupture de contrat de travail

Guide de lecture

Objectifs des indicateurs proposés :

  • le choix de démissionner est-il plus fréquent dans la filière depuis 2019 ?

  • les démissions sont-elles plus fréquentes par rapport à ce qui est observé dans l’industrie ? Cette information est intéressante à croiser au regard de la part des CDI parmi les embauches ➝ enjeu de fidélisation des salariés, sécurisation de l’emploi, attractivité du poste.

  • les ruptures de contrats notamment les départs non anticipés par les employeurs comme les démissions, fins de période d’essai ou encore les licenciements non économique sont-elles plus nombreuses par rapport à 2019 ? ➝ renforcement des tensions de recrutement.

Durant le 1er semestre 2023, le nombre de ruptures de contrats de travail dans la filière automobile s’élèvent à 2 412 (2 303 durant la même période en 2019). Les ruptures de contrats de travail représentent 84 % des sorties de la filière. ❨cf. Graph 8

Les départs faisant suite à une démission forment le premier motif de rupture de contrat de travail. Ils sont moins fréquents dans la filière automobile par rapport à la moyenne régionale observée dans l’industrie.

Les départs faisant suite à une fin de période d’essai ou à un autre motif représentent le deuxième motif de rupture de contrat et sont plus fréquents dans la filière automobile qu’en moyenne dans l’industrie.

Les départs à la retraite sont plus fréquents qu’en moyenne dans l’industrie.

Graph 10 | Motifs des ruptures de contrat de travail dans la filière automobile


Les offres d’emploi

💬Les offres d’emploi enregistrées (OEE) par Pôle emploi

Le champ retenu concerne les entreprises de la filière automobile à l’exception de quatre d’entre elles dont les offres d’emploi sont déposées majoritairement sur des métiers de la santé et action sociale.

Certaines entreprises, comme Stellantis, déposant leur offres exclusivement en intérim ne sont pas recensées.

En Bourgogne-Franche-Comté, Pôle emploi a enregistré 5 400 offres d’emploi depuis le 1er trimestre 2019 émanant d’entreprises de la filière automobile.

Les principaux segments

3 segments sont particulièrement représentés :

  • la fabrication d’équipements automobiles qui représente 37 % des offres déposées par la filière dont 75 % d’offres durables

  • le commerce intra-filière suit avec 30 % dont 83 % d’offres durables

  • la fabrication de biens intermédiaires concentre 21 % des offres dont 82 % d’offres durables.

Les offres d’agents de maitrise, techniciens et cadres sont en forte proportion dans la fabrication d’équipements automobiles (32 %) et la fabrication de biens intermédiaires (38 %). Les études, conceptions, analyse rassemblent toutefois la plus forte proportion (74 %).

Graph 11 | Offres enregistrées par Pôle emploi depuis le 1er trimestre 2019

Evolution des offres d’emploi déposées à Pôle emploi

Les offres d’emploi déposées sont majoritairement plus nombreuses sur le 1er semestre 2023. La crise sanitaire en lien avec l’épidémie de COVID 19 a eu un impact à la baisse sur le nombre d’offres en particulier pendant la période de confinement du 2e trimestre 2020 où le volume est descendu à moins de 70 offres.

L’activité est repartie progressivement à partir du 4e trimestre 2020 pour décoller ensuite au 4e trimestre 2021 avec des volumes supérieurs à ceux enregistrés avant la crise sanitaire.

Les volumes sont légèrement plus faibles sur le début de l’année 2023 par rapport à la même période en 2022, cependant, en cumul annuel, au 2e trimestre 2023, le nombre d’offres d’emploi enregistrées dans la filière automobile progresse de +8 % contre +12 % tous secteurs.

Graph 12 | Evolution trimestrielle des offres d’emploi enregistrées

Les grandes caractéristiques des offres

La filière automobile dépose davantage d’offres d’emploi durables (CDD de 6 mois minimum ou CDI) avec une part de 81 % contre 60 % tous secteurs. Les offres d’emploi temporaire (entre 1 et 5 mois) sont moins nombreuses (19 % contre 36 %) tandis que la part pour des emplois occasionnels est très faible (0 % contre 4 %).

On retrouve une très forte part d’offres d’agents de maitrise, techniciens et cadres (27 % contre 14 % tous secteurs).

La quasi-totalité des offres de la filière sont à temps plein (99 %).

Graph 13 | Type de contrat

Graph 14 | Niveau de qualification

Graph 15 | Durée des contrats

Les principaux métiers recherchés

Parmi les offres déposées à Pôle emploi (cf. encadré sur les offres d’emploi collectées par Pôle emploi), le métier de relation commerciale grands comptes et entreprises est de loin celui le plus recherché par les entreprises de la filière déposant au moins une offre à Pôle emploi (331 postes sur un an à fin juin 2023). Il concerne une très forte proportion d’emplois durables (89 %) presque exclusivement pour des employés non qualifiés.

Suit la conduite d’équipement d’usinage (91 postes) avec une forte proportion d’ouvriers (91 %). Les postes sont quasiment tous qualifiés.

Le 3ème métier est celui montage, assemblage mécanique avec 86 postes. Les offres pour ce métier comportent une forte part d’emplois temporaires (67 %) et peu des postes qualifiés (28 %).

Top 15 des métiers les plus recherchés parmi les offres déposées

en cumul entre juillet 2022 et juin 2023
Code Rome Libellé du métier Offres collectées Emploi durable en % Emploi temporaire en % Emploi Occasionnel en % Ouvriers en % Employés en % Agents de maitrise, techniciens, cadres en % Postes Qualifiés en %
D1402 Relation commerciale grands comptes et entreprise 331 89 11 0 0 100 0 11
H3201 Conduite d’équipement de formage des plastiques et caoutchoucs 91 50 50 0 91 9 0 86
H2909 Montage - assemblage mécanique 86 33 67 0 58 41 1 28
I1304 Installation et maintenance d’équipements industriels et d’exploitation 72 94 6 0 10 4 86 97
N1103 Magasinage et préparation de commandes 62 79 21 0 73 27 0 90
D1401 Assistanat commercial 60 57 42 2 2 77 22 98
H2903 Conduite d’équipement d’usinage 57 93 7 0 65 12 23 84
H3202 Réglage d’équipement de formage des plastiques et caoutchoucs 44 100 0 0 43 7 50 98
H1404 Intervention technique en méthodes et industrialisation 41 100 0 0 5 49 46 100
H1506 Intervention technique qualité en mécanique et travail des métaux 33 100 0 0 12 33 54 94
H1502 Management et ingénierie qualité industrielle 33 91 9 0 0 21 79 94
H2902 Chaudronnerie - tôlerie 29 100 0 0 83 14 3 59
H1203 Conception et dessin produits mécaniques 28 86 14 0 0 29 71 100
H3302 Opérations manuelles d’assemblage, tri ou emballage 27 59 33 7 78 18 4 18
H2913 Soudage manuel 22 46 50 4 96 4 0 32

Source : Pôle emploi


La situation financière

💬Les données Banque de France

Données sur les bilans comptables des entreprises dont le chiffre d’affaires est supérieur à 750 000 euros)

L’analyse des bilans comptables porte sur un échantillon de 207 petites et moyennes entreprises appartenant au périmètre de la filière automobile. Cela exclut ainsi Stellantis et Forvia. Les données agrégées correspondent à des ratios moyens. Les indicateurs de variation sont calculés sur échantillons constants cylindrés sur 2 ans.

Données sur les évolutions financières de l’exercice 2023 (enquête septembre 2023)

La Banque de France a interrogé d’août à septembre 64 établissements de la filière automobile régionale, hors Stellantis Sochaux. Parmi eux, 49 ont répondu, couvrant plus de 13 300 emplois de la filière. Les entreprises ont été questionnées sur l’évolution et la situation de leur marge, l’évolution de leur investissement et de leur financement.

💬Les données Urssaf

Le taux d’impayés mesure la part des cotisations déclarées dans le mois restant impayée. Cet indicateur, disponible très tôt, permet d’obtenir une information précoce sur le recouvrement. Néanmoins, un reliquat d’anomalies dans les déclarations subsiste en fin de mois, ce qui conduit à de légères fluctuations additionnelles. Dans le calcul, les aides aux paiements mises en place pendant la période “covid” ne sont pas prises en compte afin de ne pas masquer les difficultés des entreprises.

Le niveau d’activité

Les entreprises de la filière automobile régionale enregistrent en 2022 une croissance de +8,9 % de leur chiffre d’affaires agrégé. Il s’agit d’une progression plus modeste que celle de l’ensemble de l’industrie régionale qui s’établit à +10,7 % (cf. Graph 16). Ces croissances, tant pour la filière automobile que pour l’ensemble de l’industrie, intègrent un effet prix important consécutif aux hausses des coûts de production significatives durant toute l’année et répercutées en partie dans les prix de vente. La hausse du chiffre d’affaires agrégé de la filière fait suite au regain d’activité de +14,3 % en 2021, qui n’était toutefois qu’un rattrapage incomplet de la forte perte d’activité durant la crise sanitaire (-20,3 %). 72 % des entreprises de la filière enregistrent une croissance de leur chiffre d’affaires individuel en 2022, contre 75 % pour l’ensemble de l’industrie. La croissance de chiffre d’affaires médiane des entreprises de la filière s’établit à 8,2 % contre 8,4 % pour l’ensemble de l’industrie.

Malgré la hausse du chiffre d’affaires, la marge brute agrégée de la filière automobile régionale est en net recul en 2022 : -10 % contre -1,3 % pour l’ensemble de l’industrie. Cette dégradation traduit la forte hausse des coûts de production (achats de matières, charges externes, charges de personnel) qui n’a été que partiellement répercutée sur les prix de vente. Ainsi, le taux de marge brute (marge brute / chiffre d’affaires) se dégrade pour s’établir à 5,7 % en 2022, contre 5,9 % en 2021 (cf. Graph 17). Il reste néanmoins équivalent à celui de 2019 (5,6 %), dernier exercice de référence avant la crise sanitaire. À noter que la filière automobile affiche depuis fin 2018 un taux de marge brute en retrait par rapport à celui de l’ensemble de l’industrie (7,7 % en 2022). Considérées individuellement, 57 % des entreprises de la filière accusent un repli de leur taux de marge brute en 2022.

Graph 16 | Chiffres d’affaires

Graph 17 | Taux de marge brute d’exploitation

Les évolutions financières sur l’exercice 2023

Dans un contexte d’activité encore instable, 53 % d’un panel d’entreprises de la filière, interrogées en septembre 2023, annonçaient une dégradation de leur marge brute (cf. Graph 18). 57 % d’entreprises de ce panel considèrent leur marge faible ; 37 % la considèrent normale. (cf. Graph 19). Pour 70 % des entreprises, les prix, d’achat et/ou de vente, sont le facteur principal de dégradation ou de préservation des marges. Les volumes d’activité et la masse salariale sont des facteurs beaucoup moins impactants : respectivement pour 20 % et 10 % des répondants. Face aux mutations en cours de la filière, près d’un tiers des entreprises envisage un repli voire un retrait de leur activité sur le débouché automobile.

Graph 18 | Evolution des marges

Lecture : 10 % des entreprises interrogées en septembre prévoyaient une forte diminution de leur marge.

Graph 19 | Situation des marges

Lecture : 48 % des entreprises interrogées en septembre considéraient leur marge faible.

Le taux d’impayés

Guide de lecture

Objectif de l’indicateur proposé :

  • un taux d’impayés élevé ou en hausse montre une difficulté (qui peut être passagère) pour un établissement à payer ses cotisations sociales à l’Urssaf. Calculé sur une filière, le taux d’impayés peut mettre en évidence des difficultés conjoncturelles précoces.

Les taux d’impayés des cotisations sociales à l’Urssaf des entreprises de la filière automobile de Bourgogne-Franche-Comté mettent en évidence des difficultés importantes sur les mois impactés par la crise sanitaire. En effet, au plus fort de la crise, les taux d’impayés fin de mois ont atteint des niveaux historiques : plus de 66 % fin avril 2020. Un rebond important a également été constaté lors du deuxième confinement à partir de fin 2020. Ces difficultés ont également été ressenties au niveau du secteur de l’industrie dans sa globalité mais les taux d’impayés étaient moins prononcés que dans la filière automobile.

Graph 20 | Taux des impayés par segment d’activités

en %
Situation à fin juin de chaque année sur les exigibilités de l'année*
2019 2020 2021 2022 2023
Industrie BFC 0.7 15.9 1.5 0.5 0.6
Filière automobile BFC dont 0.4 23.2 1.8 0.2 0.9
Fabrication d'équipements automobiles 0.1 19.0 1.6 0.1 2.0
Fabrication de biens intermédiaires 1.5 22.6 3.5 0.3 0.5
Construction automobile 0.0 30.3 0.1 0.0 0.0
Commerce intra filière 0.0 22.2 0.3 0.0 0.0
Etudes, conception, analyse 0.0 24.0 1.5 0.0 0.0
Fabrication de biens d'équipements 1.4 21.6 7.0 2.0 2.2
Transport et logistique 0.0 9.8 2.5 1.4 0.0
Source : Urssaf
*Les aides aux paiements ne sont pas prises en compte

Lecture : A fin juin 2023, le taux d’impayés des établissements relevant de la filière automobile en Bourgogne-Franche-Comté s’élève à 0,9 % pour l’exercice en cours (c’est-à-dire janvier 2023 à juin 2023).

Evolution des taux d’impayés

Si les taux d’impayés étaient très importants en début de crise sanitaire, on peut noter que la majorité des montants dus ont pu être régularisés. A titre d’exemple, le taux d’impayés constaté à la fin avril 2020 sur les échéances du mois était de 66 %. Fin juin 2023, avec les régularisations qui ont eu lieu par la suite, le taux d’impayés du mois d’avril 2020 de la filière s’établit à 1 %.

Sur l’année 2023, les impayés en fin de mois des établissements de la filière automobile sont de nouveau sur des taux assez faibles oscillant entre 0,1 % et 1,4 % entre janvier et juin 2023.

Graph 21 | Taux des impayés par mois

Lecture : Au plus fort de la crise, le taux d’impayés à l’urssaf de la filière automobile a atteint 66% à fin avril 2020 sur l’exigilité du mois d’avril 2020 (en bleu clair). Depuis cette date, la majorité des entreprise ont régularisé cette situation (en bleu foncé).

Graph 22 | Taux des impayés dans la filière automobile et industrie

Lecture : Au plus fort de la crise, le taux d’impayés à l’Urssaf de la filière automobile a atteint 66 % à fin avril 2020 sur l’exigilité du mois d’avril 2020 (en bleu). Sur la même période, le taux d’impayés dans l’industrie était de moins de 50 % (en rouge).


Le commerce extérieur

💬Les données du commerce extérieur

Le service statistique des Douanes publie tous les mois les données du commerce extérieur qui concernent les échanges de marchandises et non de services. La valeur statistique correspond à la valeur des marchandises au passage de la frontière française : CAF Coût Assurance et Fret inclus pour les importations, FAB Franco A Bord pour les exportations. Les droits, taxes et accises sont exclus de la valeur statistique.

À l’instar des données nationales, les statistiques régionales du commerce extérieur sont établies à partir des informations issues des déclarations de dédouanement des marchandises DAU ou des réponses à l’enquête mensuelle sur les échanges de biens intra-UE EMEBI. À l’exception des échanges de gaz naturel et d’électricité, la ventilation par département puis, par agrégation, par région s’effectue de la manière suivante :

À l’exportation : c’est le département d’exportation des marchandises qui est mentionné. Il s’agit du lieu initial à partir duquel les marchandises sont exportées et non pas le département du siège social de l’entreprise qui exporte.

À l’importation : c’est le département de destination réelle des marchandises importées et non le département du siège social de l’importateur.

À noter que dans certains cas, le département indiqué sur les documents douaniers peut être celui de stockage et pas forcément celui d’expédition, de consommation ou d’importation. Ainsi, des flux sont attribués aux régions possédant d’importantes plateformes logistiques d’échanges commerciaux.

Les exportations dans la filière automobile au 2e trimestre 2023

En Bourgogne-Franche-Comté, les exportations de véhicules automobiles atteignent 496 586 milliers d’euros au 2e trimestre 2023. Sur un an, elles diminuent fortement (-19.6 %). Dans le même temps, les importations de véhicules reculent nettement (-21.6 %).
Pour les équipements automobiles, les exportations s’élèvent à 387 301 milliers d’euros au 2e trimestre 2023. Elles augmentent fortement de (24.6 %) sur un an. Les importations d’équipements automobiles progressent nettement par rapport à la même période de l’année précédente (3.9 %).

Tableau 3 | Chiffres clés du commerce extérieur dans la filière automobile

2e trimestre 2023
Exportations Importations
Montant trimestriel en milliers d'euros Evolution annuelle (en %) Montant trimestriel en milliers d'euros Evolution annuelle (en %)
Véhicules automobiles ; carrosseries automobiles ; remorques et semi-remorques 496 586 −19.6 114 055 −21.6
Equipements automobiles 387 301 24.6 554 139 3.9
Source : Direction Générale des Douanes et des Droits Indirects.


Principaux débouchés à l’export

Tableau 4 | Véhicules automobiles ; carrosseries automobiles ; remorques et semi-remorques : top 10 des pays à l’exportation

Pays Montant en milliers d’euros Part des exportations totales du secteur (en %)
Espagne 104669 21
Belgique 65404 13
Royaume-Uni 50089 10
Pologne 31685 6
Irlande 25174 5
Pays-Bas 19963 4
Grèce 17183 4
Portugal 16865 3
Arabie Saoudite 15961 3
Italie 14283 3
Source : Direction Générale des Douanes et des Droits Indirects

Tableau 5 | Equipements automobiles : top 10 des pays à l’exportation

Pays Montant en milliers d’euros Part des exportations totales du secteur (en %)
Allemagne 106122 27
Espagne 57685 15
Royaume-Uni 32113 8
Belgique 25094 6
Turquie 19529 5
Slovaquie 16377 4
République tchèque 15648 4
Suisse 12907 3
Italie 12284 3
Portugal 10604 3
Source : Direction Générale des Douanes et des Droits Indirects



Principales provenances des produits importés

Tableau 6 | Equipements automobiles : top 10 des pays

Pays Montant en milliers d’euros Part des importations totales du secteur (en %)
Espagne 113006 20
Belgique 91639 16
Allemagne 63925 12
République tchèque 54014 10
Italie 37488 7
Maroc 36606 7
Pologne 28280 5
Chine 24454 4
Portugal 19339 4
Roumanie 16512 3
Source : Direction Générale des Douanes et des Droits Indirects

Tableau 7 | Véhicules automobiles ; carrosseries automobiles ; remorques et semi-remorques : top 10 des pays

Pays Montant en milliers d’euros Part des importations totales du secteur (en %)
Allemagne 41072 36
Pays-Bas 16002 14
Suède 7545 7
Italie 7318 6
Pologne 5868 5
Belgique 4405 4
Espagne 4337 4
Roumanie 3162 3
Retour France 2862 2
Hongrie 2446 2
Source : Direction Générale des Douanes et des Droits Indirects



Sources, méthodologie, définitions

Sources et méthodes

Les données sur les effectifs salariés sont issues de la Déclaration sociale nominative (DSN). L’introduction depuis mars 2015 de la Déclaration sociale nominative (DSN), qui se substitue notamment au Bordereau récapitulatif de cotisations (BRC), modifie les informations déclaratives nécessaires au calcul des indicateurs statistiques présentés dans cette publication. La nouvelle source permet en effet le calcul des effectifs des établissements à partir des données individuelles des contrats alors que l’effectif agrégé de ces mêmes établissements, historiquement présent dans les BRC, demeurait transitoirement présent en DSN. L’intégration des données individuelles dans la chaîne de traitement statistique des effectifs salariés, réalisée progressivement depuis 2016, a été finalisée en juin 2021 à l’occasion de la publication des résultats du premier trimestre 2021. Les données sur les effectifs sont désormais issues à 100 % de l’exploitation des données individuelles de la DSN.

Les mouvements de main-d’oeuvre (MMO) recensent l’ensemble des embauches et des fins de contrats de travail au niveau des établissements. Ils permettent de mesurer les entrées et les sorties selon le type de contrat (contrat à durée déterminée/contrat à durée indéterminée), la durée des contrats et les motifs de rupture.

L’intérim : depuis juillet 2018, la Déclaration sociale nominative (DSN) est l’unique source des statistiques d’intérim. Elle se substitue ainsi à la source historique, les relevés mensuels de mission – RMM – adressés à Pôle emploi par les établissements de travail temporaire. À partir de cette information, la Dares élabore divers indicateurs mensuels, trimestriels et annuels. Ces statistiques intègrent les contrats à durée indéterminée intérimaires (CDII).

Le taux d’impayés, ou taux de restes à recouvrer (RAR), provient de la source Urssaf. Il mesure la part des cotisations déclarées dans le mois restant impayée. Il est observé en fin de mois, 30 jours et 90 jours après l’échéance de paiement. Il ne tient pas compte de l’éventuelle imputation de l’aide au paiement mise en œuvre durant la crise de la Covid-19.

Définitions

L’effectif salarié provient de la source Urssaf et représente l’effectif fin de mois (EFM) mesuré au dernier jour ouvré du mois. Cet effectif exclut certains salariés :

  • les intérimaires pour les entreprises utilisatrices,

  • les apprentis,

  • les élèves ou étudiants effectuant un stage en entreprise donnant lieu à la signature d’une convention entre le stagiaire, l’entreprise et l’établissement d’enseignement,

  • les stagiaires de la formation professionnelle,

  • les salariés percevant des sommes après la rupture de leur contrat de travail,

  • les VRP multicartes,

  • les salariés régulièrement détachés en France en vertu de conventions ou de règlements internationaux.

Tous les autres salariés, à temps complet ou à temps partiel, comptent pour un dans l’effectif à inscrire sur le BRC, indépendamment de la durée de travail. Les données mobilisées ne permettent pas de corriger de la multi-activité, ce qui rapproche l’effectif présenté d’un nombre de postes de travail. Cet effectif réel en fin de mois diffère d’autres notions d’emploi faites en équivalents temps plein (ETP) ou qui excluent certaines catégories de salariés comme les emplois aidés.

Le taux d’impayés « fin de mois » est calculé comme le rapport entre le montant des cotisations restant à recouvrer exigibles au mois M, vu à la fin du mois M et le montant des cotisations dues exigibles au mois M, vu également à la fin du mois M. Il représente le rapport entre les cotisations restant à recouvrer (somme des cotisations dues par les entreprises – sommes des cotisations effectivement recouvrées par les Urssaf) et le montant des cotisations dues. Le calcul est fait sur les exigibilités ciblées et sont celles observées à une date donnée.

Les embauches (i.e. entrées) et les départs (i.e. sorties) sont des flux de main-d’oeuvre qui n’intègrent ni les transferts entre les établissements d’une même entreprise ni les entrées/sorties en mission d’intérim. La différence entre les entrées et les sorties ne reflète que très approximativement l’évolution de l’emploi, puisque la prise en compte de la démographie des entreprises au sein des données mouvements de main d’oeuvre est partielle, notamment pour les établissements de moins de 50 salariés.

Les offres d’emploi durable : contrat de 6 mois ou plus.

Les offres d’emploi temporaire : contrat de 1 à moins de 6 mois.

Les offres d’emploi occasionnel : contrat de moins d’un mois.

Pour en savoir plus

Des résultats plus détaillés sur un territoire et la liste des entreprises de la filière automobile sont mis à disposition via la plateforme Decidata.

« L’emploi salarié toujours en baisse dans la filière automobile début 2023 », Insee Flash Bourgogne-Franche-Comté n°184, décembre 2023.

« Une filière déjà en pleine mutation à l’aube de la crise sanitaire », Insee - DREETS Bourgogne-Franche-Comté, mai 2022.